De l’intime…

Comment filmer l’intime sans tomber dans le discours nombriliste ni le sentimentalisme dégoulinant ?

Pas toujours évident de trouver des films qui ne versent ni dans l’un ni dans l’autre…

montaukPourtant, c’est ce que parvient à faire Vinz Feller avec Montauk. Seize minutes pour narrer le retour d’une Suissesse âgée revenue sur cette côté étatsunienne afin d’y disperser les cendres de son mari qui a chois de mettre fin à son existence, rongé par la maladie. Toute en retenue face à sa douleur, parfois même à la limite de l’agacement vis-à-vis d’une tâche qu’elle ne semble pas accomplir par amour, la vieille dame, à la faveur d’une rencontre éphémère mais déterminante, laissera exploser sa peine.

Vision plus clinique -sans mauvais jeu de mots- pour l’Australienne Miranda Nation qui nous présente Crystal, strip-teaseuse et mère isolée, à un moment clé de sa vie : elle est atteinte d’un cancer du sein. Ainsi, Crystal, face à ce drame personnelle, s’interroge sur ce qui constitue le perceptionciment de son existence, les éléments qui en font les piliers. Perception ne laisse aucune place à la sensiblerie ; simplement à l’émotion brute renforcée par un fait important : Crystal a tu à tous son état…

On reviendra sur une thématique forte : l’enfance et la perte de l’innocence…

~ par cynic63 sur 05/02/2014.

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